Page 62 - Stamboomboek
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157. LUDOVICUS DOMINICUS WILMS (Lucien,'s 5 maal achter-neef) werd geboren als kind van Lodewijk Wilms 274 en
Leonia Wuyts 273 .
158. ROGER WILMS (Lucien,'s 5 maal achter-neef) werd geboren als kind van Lodewijk Wilms 274 en Leonia Wuyts .
273
159. HERVÉ LUNDEN (Lucien,'s 5 maal achter-neef) werd geboren op 17 april 1932
als kind van Guy Victor Paul Marie Joseph Lunden 282 en Anne Raphaëlle Marie
Ghislaine de Trazenies d'Ittre 283 . Hervé werd Witte pater. Hij is gestorven op 10
juli 2016, 84 jaren oud, in Humbeek, belgië.
De volgende informatie is ook geregistreerd over Hervé. Memo;
Vermelding. Noten:
• Hervé est né le 17 avril 1932 à Woluwe-Saint-Pierre d’une famille très chrétienne. Son père, le Baron Lunden, était
colonel et sa mère appartenait à la haute aristocratie française. Hervé fit les humanités gréco-latines au collège
Saint-Pierre à Uccle. Avant d’entrer chez les Pères Blancs, il fit une candidature en droit à l’université de Louvain et un
baccalauréat en philosophie thomiste. Entré à Thy-le-Château en septembre 1951, il passa tout de suite en deuxième
année, fit son noviciat à Varsenare et sa théologie à Heverlé, où il prononça son serment le 7 juillet 1956 et fut ordonné
prêtre le 21 avril 1957. Ses professeurs soulignent sa forte conviction religieuse, son bon cœur, son caractère très doux,
compréhensif et serviable, aussi son esprit de pauvreté. Plusieurs parlent d’un sujet d’élite. Il est calme et ordonné ;
plutôt un intellectuel et pas très pratique.Puisqu’il doit quand même, en guise de service militaire, suivre les cours du
service colonial, il en profite pour compléter sa candidature en philologie romane. Nommé au Rwanda pour le diocèse
de Kabgayi, il part le 18 novembre 1958 avec Sobelair. Il est nommé vicaire à Nyumba, paroisse située tout près du
Grand Séminaire interdiocésain de Nyakibanda. Avec l’aide de sa famille, Hervé fera construire une nouvelle église
paroissiale, en forme d’étoile avec l’autel au milieu. Dans une lettre de septembre 1959, Hervé parle pour la première
fois de ses ennuis de santé. Il profite de son premier congé en 1961 pour suivre l’année internationale à Lumen Vitae
(Bruxelles). Il retourne à Nyumba où il lance, avec ses confrères, un vrai mouvement liturgique. Nyumba étant une
paroisse peu étendue (sans aucune succursale), Hervé et son curé suisse, le père Hermann Franzen, visitent chaque
mois les chrétiens chez eux. Ils ont, en effet, divisés les 10.000 chrétiens que compte la paroisse, en 30 collines. Chaque
soir, à tour de rôle, ils visitent une colline et discutent avec les chrétiens de l’évangile et des problèmes qui se posent
dans leur vie. « Quelle joie de pouvoir vivre à l’heure du Concile et de pouvoir donner à nos chrétiens une nourriture
plus biblique et plus liturgique ! », écrit-il. Les grands séminaristes viennent volontiers faire l’apostolat à Nyumba (« Ils
viennent s’initier aux mouvements masculins d’Action catholique », spécifie Hervé dans une lettre).En 1968 Hervé
devient directeur de la nouvelle Ecole des catéchistes, tout à fait intégrée dans la paroisse. Il y développera
progressivement un programme assez spécial. Cours de bible et de catéchèse, initiation à la liturgie, exercices de la
lecture en public, exercices de prédication, bien sûr, mais aussi une initiation aux cours d’alphabétisation (dans la ligne
de l’INADES) et des cours d’agriculture et d’élevage. Les élèves catéchistes élevaient des lapins et des poules, ainsi
qu’une vache en stabulation ; ils plantaient des herbes fourragères et pratiquaient la lutte antiérosive. L’école de
Nyumba attirait de plus en plus de futures religieuses et servait non seulement de ‘postulat’ pour plusieurs
congrégations féminines, mais aussi de préparation au séminaire des aînés pour les garçons. Le régional de l’époque,
Dominique Mallet, note : « Hervé est très à l’aise là-dedans, il a certainement le souci des vocations ». Nous ne saurons
jamais combien d’argent personnel (ou familial) Hervé a en toute discrétion consacré à l’école des catéchistes ou à des
bourses pour élèves pauvres. Entretemps, Hervé collaborait aussi avec le Centre Catéchétique de Butare. En 1991 le
diocèse accepte de reprendre la paroisse et l’école des catéchistes de Nyumba. Hervé a passé 33 ans dans la paroisse de
Nyumba, dont 23 ans à la tête de ce qui est sans aucun doute la grande œuvre de sa vie : l’école des catéchistes,
tellement féconde en diverses vocations pour l’Eglise qui est au Rwanda.Les Pères Blancs avaient commencé en 1991 un
projet d’animation vocationnelle à Butare, dans une maison que Mgr. Gahamanyi, l’évêque du diocèse, avait mise
gracieusement à leur disposition. Les grands animateurs du projet étaient le père Paul Bertrand et le Frère Kees Maas.
Hervé les rejoint, pendant quelque temps, à la maison ‘Notre-Dame d’Afrique’. Il y commence une deuxième longue
période de sa vie missionnaire, celle d’aumônier et de professeur de religion dans des écoles secondaires. Après son
congé il rejoint la communauté de ‘Maison Lavigerie’, déjà beaucoup plus ancienne à Butare. Quand en 1994 la folie
génocidaire atteint également cette ville, Hervé, avec d’autres, se réfugie à Bukavu, où pendant quelques mois il
donnera des cours à l’Institut de Formation Religieuse, également réfugié à Bukavu en provenance de Butare. Quelques
mois plus tard, Hervé rejoint la Belgique. De retour à Butare début 1996, il devient supérieur de la communauté et
s’engage de plus en plus dans les écoles secondaires de Gikongoro, toujours comme professeur de religion. Dans ces
cours il n’a pas peur d’aborder des questions épineuses mais tellement importantes dans la société rwandaise et donc
dans la vie de ses élèves. Par exemple le culte des morts, l’influence des esprits des ancêtres, le culte de Ryangombe et
de Nyabingi.
Quand il venait en congé le 5 juin de cette année 2016, il était toujours professeur au collège protestant de Kigeme
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